« Voilà, c'est ici que ça se passe. » Une fois franchie la porte de la ...chambre de Julien, on y découvre un univers d'artiste. « J'aime bien dessiner et fabriquer des choses. J'ai tenté l'expérience de faire mes propres badges. » Ce jeune homme de 22 ans est auto-entrepreneur.À côté, il est agent de fabrication chez Toyota.

Patatabadges, son site e-commerce, propose badges, décapsuleurs et miroirs de poche. Des tee-shirts de temps à autre, plus délicats et plus demandeurs de temps. Mais le badge, plus vintage, reste l'objet le plus vendu.Il ne faut pas plus d'un badge, d'un plastique de protection extérieure et de quoi l'agripper. « Les clients envoient des dessins ou alors je les fais, j'adapte sur informatique et j'imprime. Je découpe avec un cutter spécial car il ne faut pas qu'il y ait un millimètre de décalage. » La manoeuvre est rapide : il n'y a qu'à actionner le levier de la presse à badge et le tour est joué.

À l'effigie de logos, drapeaux, jeux vidéos, bières..., sur la base d'une photo, d'une illustration ou d'un texte, le badge a pour vocation de décorer sacs, vêtements, trousses, casquettes... : à chacun son imagination. Particuliers, entreprises et associations sont des clients potentiels. La plus grosse commande de Julien, émise par HDC Frontières, club de motards, correspond à 500 pièces. Utilisé pour inaugurer un magasin, fêter un événement, assister à un concert, le badge est un support de communication à sa façon, et chacun y trouvera celui qui lui ressemble.Site : http://patatabadges.net/